Kais Saïed: ''En Tunisie, celui qui n’a pas d’argent...meurt''
Le président de la République, Kais Saïed, s’est rendu, ce dimanche 15 octobre au Service de pédiatrie et de néonatologie de l’hôpital Habib Bougatfa de Bizerte, pour s’enquérir des raisons qui entravent les travaux de rénovation.
Saïed a considéré que ce blocage témoigne de la corruption et de la dilapidation des deniers publics et souligné que certaines parties sont complices avec des lobbies de corruption qui cherchent à détruire la santé publique.
"Des fonds ont été consacrés à la rénovation de ce service, mais les travaux sont toujour"à l'arrêts. Les effets de la corruption sont comparables à celles des bombardements qui ont eu lieu à Gaza (…) Les services publics ne répondent pas au minimum demandé (…) En Tunisie, celui qui n’a pas d’argent, meurt", a-t-il indiqué.
Le chef de l’Etat a, ainsi, souligné que la Tunisie avait besoin d’une "révolution législative" et que le pays ne peut être dirigé par des lois contre lesquelles le peuple s’est révolté.